À dos d’éléphant ou de caribou ?

Pauline, étudiante en BUT GEA GPRH à Nantes : Sa troisième année au Canada, un saut vers un avenir sans limites.

Pauline, étudiante en troisième année de BUT GEA option GPRH à l’IUT de Nantes, a quitté l’éléphant des Machines pour suivre le caribou du grand nord. Entre découvertes culturelles, enrichissement personnel et défis professionnels, elle a tracé sa route dans les vastes plaines canadiennes. Une expérience qui a marqué son parcours, redéfini ses ambitions et laissé une empreinte durable sur sa vision de l’avenir et de ses défis.

Le portrait d’une jeune femme pleine de de courage

Découvrir l’ailleurs pour mieux revenir

Elle vient de passer les fêtes loin des siens, une expérience à la fois difficile et enrichissante : “ Être loin de ma famille, c’est dur parce qu’on est très proches, mais je ne regrette pas ce voyage. J’ai découvert une autre version de moi-même, celle qui ose sortir de sa zone de confort.”  Pauline explique comment elle a troqué ses habitudes françaises pour de nouvelles activités et une routine bien à elle dans un pays étranger.

Sur le plan personnel, ce dépaysement l’a poussée à revoir ses priorités et à embrasser l’inconnu. Si les premières semaines ont été marquées par l’émerveillement devant les vastes paysages canadiens et une adaptation progressive à un système universitaire bien différent de celui de la France.Tout n’est pas simple elle m’avoue alors que la passage de trimestre fut compliqué à gérer pour sa confiance en elle  » J’ai eu des frustrations académiques. Malgré des efforts acharnés, il y a des cours où je n’ai pas obtenu les résultats espérés. Mais ces épreuves m’ont renforcée. J’ai transformé cette déception en détermination ” Elle me confie alors en souriant comme à son habitude “ Ce n’est pas grave 5 points c’est rien. Si je suis arrivé ici c’est que j’en suis capable”.

Racines familiales et envi d’ailleurs

Pauline avoue que l’idée de partir loin de lui n’était pas inconnue. Enfant, elle nourrissait déjà un goût pour les cultures différentes et le désir de voyager. Ses parents ont joué un rôle clé dans ce penchant : “ Ils nous ont toujours encouragées, mes sœurs et moi, à découvrir le monde ” ce sont ces discussions qui ont probablement inspiré Pauline à nourrir son ambition loin de son éléphant nantais totem.

Pauline BABIN, Sur le chemin entre son appartement et l’UQAC (Université du Québec à Chicoutimi)
Un regard tourné vers l’avenir

Lorsqu’elle a décidé de s’inscrire pour une année au canada, le soutien de ses proches a été déterminant “ Ils étaient derrières moi a chaque étapes, me réconfortant quand j’étais stressée par les papiers ou les démarches administratives ” Mais surtout dans les moments de fêtes loin des traditions familiales chaleureuses, que le manque s’est fait sentir : “ Les grands repas, les discussions bruyantes, les rires… cela m’a manqué. Heureusement, j’ai pus créer de nouveaux souvenir avec des amis rencontrées ici .” Elle ajoute : “ C’est traditions, comme les anniversaires ou les repas de Noël, faisant partie de mon équilibre. Elles m’ont rappelé l’importance des liens familiaux, même lorsque je suis loin. ” Malgré les distances, elle maintient un lien étroit avec sa famille : “ On s’appelle souvent en visio, on s’envoie des messages, des photos.. Ils sont toujours près de moi, même à 10 000 Km”

Un quotidien entre nouveautés et apprentissages

En comparaison avec son ancienne vie à Nantes, Pauline décrit un quotidien très différent : moins de cours théoriques, mais une exigence accrue dans l’évaluation. “ Contrairement à Nantes, ici il faut avoir exactement le bon nombre de points pour réussir. Cette rigueur m’a appris à mieux gérer mon stress et à m’organiser ”.

Elle a exploré de nouvelles approches dans les ressources humaines, son domaine de prédilection, et développé son esprit critique ainsi que sa capacité à analyser des situations variées. Comme elle le souligne : “ Les cours en GEA GPRH m’ont permis d’acquérir une base solide pour aborder la dotation, la rémunération et le bien-être au travail ”. Elle évoque également des techniques qui pourraient être adaptées en France pour améliorer la qualité de vie au travail tout en tenant compte des contraintes des entreprises.

En parlant d’avenir, Pauline est confiante. Elle envisage un master en Ressources Humaines, en alternance, à son retour en France. Cette année au Canada a changé sa perception du travail : “J’ai une nouvelle vision sur la dotation et la gestion des talents, avec des idées pour valoriser les employés tout en optimisant la performance des entreprises.”

Son conseil aux étudiants qui souhaitent partir ? “ Osez ! Le pire échec, c’est de ne pas essayer. Les obstacles se résolvent toujours, mais l’expérience et les souvenirs restent pour toujours. Si vous hésitez, rappelez-vous : c’est en sortant de votre zone de confort que vous grandirez le plus.”

Dans cinq ans, Pauline aura son master en poche, un emploi passionnant et continuera à évoluer en s’appuyant sur tout ce que cette année canadienne lui aura apporté.

Pauline conclut avec encore et toujours un sourire : “ Cette aventure m’as prouvé que je suis capable de grandes choses. Elle m’a aussi donné des outils concrets pour réussir dans ma carrières et mieux gérer mes émotions face aux défis ”.

Dates clés

  • Date de dépôt de candidature : 10 janvier 2024
  • Départ au Canada : 19 août 2024
  • Cours à l’UQAC : du 26 août 2024 au 30 avril 2025
  • Date de retour en France : 5 mai 2025

Gaëlle Rouvrais